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Vous avez dit TMS ? Zoom sur les enjeux et nos conseils

Dernière mise à jour : 21 août 2023


Cervicalgies, tendinite, lombalgie, syndrome du canal carpien, épicondylite latérale du coude, syndrome de la coiffe des rotateurs à l'épaule, hygroma du genou…

Voici un assortiment des fréquentes affections lancinantes que l’on regroupe sous cet acronyme « TMS » pour troubles musculo-squelettiques !

TMS qui s'expriment par des sensations douloureuses et une gêne fonctionnelle associée, au niveau des structures articulaires, musculaires, nerveuses ou tendineuses de notre appareil locomoteur.

En France on les retrouve largement en tête des maladies professionnelles.

Pas si étonnant, compte tenu des liens avec l’activité professionnelle qui sont aujourd’hui clairement établis.

Déjà du fait que les conditions de travail peuvent en être la cause (cela reste la cause principale mais ce n’est pas la seule), les entretenir ou les compliquer !

Dans ce contexte, ce que l’on observe c’est une typicité de la localisation des troubles en fonction des métiers : douleurs aux cervicales, du haut du dos et des épaules pour le personnel collé à son écran, et au niveau lombaire et des épaules pour les manutentionnaires. La racine de ces maux provient du déséquilibre entre nos capacités physiques ( facteurs individuels comme l’avancée en âge, les antécédents médicaux, les fragilités personnelles) et les contraintes multiples auxquelles nous sommes exposés. Ces sollicitations qui peuvent être de nature :

  • Biomécaniques (comme un travail trop sédentaire, des gestes répétitifs)

  • Environnementales (éclairage déficient…)

  • Psychosociales (boreout, stress , conflit).

D’où l’importance de la perception qu’ont les collaborateurs de leur travail et de ne pas négliger l’impact du stress comme amplificateur de la sensation douloureuse.

Tous ces désordres désagréables, loin d'être anecdotiques ont de sérieuses répercussions sur la qualité de vie des salariés, avec chronicisation des troubles jusqu’à l’irréversibilité avec handicap durable ..dans près d’un cas sur deux… Rien de moins.

Sans parler du coût économique et sur la performance des entreprises : une ardoise à 2 milliards d'euros chaque année (dont la moitié liée au mal de dos) en cotisations patronales et représentent 22 millions de journées de travail perdues en arrêts maladie.

Alors, sur quels leviers agir en prévention ?

  • S’échauffer avant la prise de poste matinale

Comme tout bon sportif de haut niveau qui rentre sur la terrain, un réveil musculaire de quelques minutes avant de s’acharner sur le clavier pour répondre aux e-mails sera salutaire pour vos articulations encore en sommeil. Un bon moyen aussi de finir complètement le réveil de votre esprit !

  • Travailler l’ergonomie de son poste de travail :

En adoptant des positions vertueuses simples et salvatrices. Comme par exemple, le fait d’être bien en face de son écran, yeux à la hauteur du bord supérieur de l’écran.

  • Se dé-sédentariser dès que possible :

Gardons en mémoire que notre comportement naturel est comme celui des animaux, c'est à dire : être en mouvement !


Notre corps a été « designé » comme cela.


Alterner régulièrement les positions …Sans négliger les pauses régulières de la journée (15 minutes toutes les 2 heures, comme si vous étiez au volant ! ) avec des mouvements de détente, et contre-postures au moyen d’exercices d’étirements (cou, épaule, dos, poignet) et de renforcements musculaire.

  • Ecouter son corps et agir dès les premiers signes

Avant l’apparitions des calcifications ou déchirures des tissus, tensions, gênes musculaires ou articulaires, signaux douloureux.. autant de signes à ne pas négliger et qui doivent inciter à la consultation d’un ostéopathe posturologue qui effectuera un bilan complet et une prise en charge qui à ce niveau doit être nécessairement personnalisée.


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